mardi 16 avril 2024

A/ORATOS (Gnostic Black Metal) : La Chronique de Colin !



            J’affectionne particulièrement la scène black metal hexagonale, et pas uniquement parce que c'est la mienne. Non, elle est appréciable non seulement car elle fourmille de groupes d'extrême qualité mais également car il y en a pour absolument tous les goûts.
            J'entre en matière de cette façon car j'ai lu et entendu (de la part de gens que j'estime) tout et son contraire sur cet album de A/Oratos : encensé comme l'album de l'année par certains, décrié comme une honte pour le style par d'autres, ce premier réel jet a été une énième occasion de voir à quel point le black metal s'est diversifié au point de diviser en permanence à chaque nouvelle sortie, en ce qui me concerne, je salue en tout point cette disparité stylistique au sein du mouvement.




            A/Oratos nous livre donc ici son premier album après un discret EP en 2019 et s'illustrait déjà par ses thèmes axés autour du mysticisme Gnostique. Étant moi même modestement versé dans le sujet, c'est précisément ça qui m'avait à l'époque fait écouter ce « Epignosis » (bien que je sois évidemment davantage du côté de Saint Irénée de Lyon que de celui de Valentin ou de Basilide). A ma grande déception toutefois, cet « Ecclesia Gnostica » ne me satisfait pas sur ce point. Je trouve en effet que ce qui aurait pu être un thème grandiose adapté musicalement ne se retrouve finalement qu'au niveau d'une simple chaîne de name-dropping kabbalistique sur fond de black mélodique.




            Toutefois, si l'on omet la production bien trop lissée à mon goût (sans toutefois être gênante) le black mélodique en question se trouve être d'excellente facture, en particulier en ce qui concerne le florilège de passages légèrement dissonants qui rappelleront à nos mémoires de glorieux noms (Deathspell Omega ou Ulcerate entre autres). Les riffs entraînants ainsi que les sections hyper catchy s’enchaînent naturellement tout le long de l’œuvre, laquelle se réécoute avec beaucoup de facilité, sans oublier le travail vocal de Aaron toujours impeccable.
            On appréciera aussi particulièrement le travail effectué sur l'ambiance : chœurs, déclamations, cuivres, plages de synthétiseurs, ou cette sublime outro aux accents ritualistes de « Ô Roi de Eons » qui à lui seul vaudrait l'achat de l'album (mon seul regret étant qu'il soit le seul segment dans ce goût là) parsèment l'album et sont la principales raison du nombre de fois où il a tourné chez moi, je fais maintenant le vœu que la suite de la discographie mette ce point en exergue pour finir de me séduire.




            Au delà des pseudos débats idiots mentionnés ci dessus qu'on a pu voir ici et là sur cet album, l'on affaire à une sortie marquante de l'année et je conseille à quiconque aimant le black mélodique, les thèmes forts et les ambiances bien ficelées d'écouter ou de réécouter cet album en patientant pour la suite que j’attends de pied ferme.




Pour aller plus loin :


jeudi 1 février 2024

PETRACORENSIS (Black Metal) : La chronique de Colin !




Enfin le voilà ! Le premier album du très attendu Petracorensis annoncé depuis déjà un bon moment et retardé plusieurs fois au grand dam des auditeurs. Il faut dire que les quelques extraits diffusés en amont avaient de quoi faire rêver, au même titre que les invités de grande qualité qui figurent sur le projet : Ardraos à l'accordéon (entre autres Sühnopfer, ex-Peste Noire, ex-Aorlhac ou ex-Vouïvre), Konstantin Korolev et son jeu si impressionnant et particulier à la basse (entre autres Passéisme) et Judasz (de Judasz et Nahima) à la vielle à roue. Non seulement voici là des artistes fort talentueux, mais l'inclusion d'accordéon et de vielle avait à elle seule le potentiel de piquer mon intérêt.




Le voilà donc enfin sorti chez La Croix Des Femmes Mortes Productions dont il est le premier bébé (label à suivre) et évidemment mixé et masterisé par Borie de la Combe Noire, que je n'ai décidément de cesse de mentionner dans ces pages. Mais alors que vaut il après tant d'attente et d'attentes ? En un mot : tuerie. Non seulement c'est un départ époustouflant pour le groupe, qui se pose en prétendant sérieux dans notre déjà formidable scène médiévalo-mélodique française, mais je peux d'ores et déjà affirmer qu'il figurera assurément dans plusieurs tops de fin d'année.




De rapides cavalcades de riffs mélodiques et épiques à tout va, séparées entre elles par de superbes sections acoustiques, que ce soit à la guitare, l'accordéon ou la vielle ou bien tout cela à la fois. Des cris éraillés aux déclamations puissantes, Guillaume de Pétrocore le capitaine de navire en tient sous le capot, il va même parfois (trop rarement) même inclure des choeurs solennels à ses compositions, sublimées par ce genre d'ajouts. On trouve même un extrait du Kyrie en forme IX (cum jubilo) et le début du Gloria qui le suit, chants catholiques récités à chaque messe du temps ordinaire.




Car oui, Petracorensis s'inscrit de manière frontale dans la lignée des groupes de black metal ouvertement catholiques (en France on peut penser à Prieuré ou Paydretz par exemple) dont traitent une bonne partie des textes de l'album. Mais le groupe ne s'arrête pas en si bon chemin et démontre une forte attache régionale, le Périgord en l’occurrence (coucou Ascète), et, en parfait accord avec la musique qui les accompagne, offre des textes sincères et très personnels. 

Foncez écouter et vous procurer cet album, qui démarre magnifiquement cette année 2024 avec ce qui peut devenir à terme une pierre angulaire de notre scène française.




Pour aller plus loin :


PETRACORENSIS :

Facebook : https://www.facebook.com/PetracorensisEris

Bandcamp : https://petracorensis.bandcamp.com/album/larmes-et-dures-peines


LA CROIX DES FEMMES MORTES PRODUCTIONS : 

Facebook : https://www.facebook.com/lacroixdesfemmesmortesproductions

Web : https://la-croix-des-femmes-mortes.company.site/?fbclid=IwAR1tN5ZwakG3o_WwEaztifCv-6vLtpblc8zezZ6RGqbfNzRxhl9NI_9wcnU




mardi 30 janvier 2024

KRASSEVILLE (Cold Wave) : La chronique de Colin !


 

Pour une fois je ne vais pas parler de black metal. En fait je ne vais même pas vraiment parler de metal puisqu'il s'agit des gaillards de Krasseville, et on m'en excusera bien vu la qualité du petit dernier. Tout d'abord, laissez moi vous récapituler brièvement la déjà brillante carrière de nos Krassevillois: après une démo aussi lubrique qu'avant-gardiste sort leur premier album «Ethylove Me Tender», résolument post oï et tout aussi loufoque mais avec un je ne sais quoi très «countryesque» teinté de mélancolie (on ressent les inspirations de chez Peste Noire), s'en suivent deux EP dans la même veine et nous voici au sujet du jour.






Ce nouvel opus intitulé «toujours gris», magnifiquement illustré par sa superbe pochette vient de sortir chez Antiq Records, qui décidément rafle tous les groupes de qualité de l'hexagone, et m'a instantanément happé par son esthétique grisonnante me rappelant évidemment les lieux de mon enfance et de mon adolescence (30 jours d'ensoleillement par an hors été, ça marque) effectivement toujours gris.




Je n'ai pas retrouvé ce je ne sais quoi un peu folk qui caractérisait en partie les opus précédents, mais ici Krasseville met l'emphase sur le côté cold wave mélancolique qui rappellera bon nombre de groupes post soviétiques (Молчат Дома ou Cвард en tête de liste) pour mon plus grand plaisir (en témoigne d'ailleurs le morceau final «Помста», en ukrainien avec Serhii Mazur en featuring). Toujours avec ce côté Oï bien prononcé qui dynamise les morceaux et les rends plus teigneux, le groupe s'illustre ici de manière impressionnante par son jeu de guitare rythmé et entraînant et par ses ambiances vocales, passant du braillement rauque au caractéristique chant très bas des groupes du genre, l'atmosphère est absolument géniale et le disque se réécoute facilement en boucle.




L'opus est tout simplement brillant bourré de bonnes idées et de sampler moroses, les seuls «reproches» qu'on pourrait lui adresser concerne sa longueur (une trentaine de minutes à peine) et les deux versions bonus de «Toujours gris» plutôt dispensables.

Un album à écouter et réécouter par jour de grisaille, dans vos transports de merde ou pendant vos insomnies nocturnes et une nouvelle réussite totale de la part de Krasseville.




Pour aller plus loin : 


Facebook : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.576527490583857&type=3

Bandcamp : https://antiqofficial.bandcamp.com/album/toujours-gris



jeudi 4 janvier 2024

ASTAARTH (Burgundian Black Pagan Folk Metal band) : La chronique de Colin !



Si vous êtes un habitué de ces pages, je ne pense pas que mon amour pour le black à tendance médiévale soit un secret pour vous. Ce que, en revanche, je n'ai pas assez l’occasion d'aborder c'est mon attrait viscéral pour les groupes (en particulier lorsqu'il sont français) marqués par un localisme affirmé, attrait datant de mes premiers pas dans le style aux côtés des géants de Windir qui, avant le décès prématuré de son regretté capitaine de bord Valfar, nous contait l'histoire de la région de Sogn en Norvège. La toute récente réédition de l'excellent premier album de Astaarth me donne ainsi une occasion toute donnée pour le faire, bien qu'en tant que Champenois la Bourgogne soit un ennemi héréditaire.



Le label Hypogea Invictus, dont j'ai déjà vanté les mérites ici, après avoir eu le bon goût de rééditer la démo History of Our Yesterday's Pride en 2022 s'est naturellement attaqué à Golden Age of a Dead Empire (on espère donc un jour avoir droit à une belle réédition du monument qu'est Gloria Burgundia) doté d'une bien plus belle pochette que celle de 2002, c'est mon année de naissance pour vous dire.




Astaarth, qui squatte tout de même la scène française depuis un bon moment (1996), livrait avec ce premier réel brûlot un véritable bijou de black metal qui ravira les nostalgiques d'un son bien cru autant que les amoureux de belles pistes atmosphériques. La production, propre à son époque, est vraiment crade et saturée tout en laissant largement la place à d'innombrables pistes de claviers aussi épiques qu'envoûtantes (rappelant à de multiples reprises les rois de Summoning), à de jolis passages en guitares claires, à de grandioses passages déclamés ou à des choeurs guerriers. L'album est inondé de passages et d'ambiances variés avec des sections rythmiques changeantes de manière dynamique et organique. On ne compte pas le grand nombre de moments de grâce, épiques à souhait dans leur jeu naturel entre les claviers et les guitares, parfaitement harmonisés entre eux.

Notons également que Hypogea Invictus a eu la bonne idée d’inclure en bonus l'enregistrement d'une performance live du groupe à Dijon, qui ravira les amateurs de concerts audio et ceux qui eurent le privilège d'assister sur place à ladite performance.




Si je pense certainement que la discographie de Astaarth fait partie des essentiels de la scène black metal française et que tout le monde devrait au moins y avoir jeté une oreille, je regrette néanmoins l'usage majoritaire de l'anglais pour les paroles, point négatif minime mais ô combien dommage pour un groupe si ancré régionalement et avec un thème si fort même si je me console maigrement en me disant que la compréhension est facilitée pour les auditeurs non francophones.




Pour aller plus loin :


ASTAARTH : 

Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063561069285


HYPOGEA INVICTUS : 

Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100064784075969

Bandcamp : https://hypogea-invictus.bandcamp.com/album/astaarth-golden-age-of-a-dead-empire



mardi 28 novembre 2023

OBSIDYEN (Black Metal) : la Chronique de Mi Kaël

 



OBSIDYEN est un groupe de Black Metal fondé à Albi en 2019. Leurs premiers essais musicaux tournaient autour des mythologies bibliques, avant de s’orienter lentement vers la « Ancient Astronaut Theory », popularisée par Erich von Däniken en 1968. Selon cette théorie, l’humanité a été visitée par des êtres non humains dans le passé. Ces rencontres anthropologiques et technologiques traumatisantes ont conduit à la création de religions et de mythes polythéistes dans l’Antiquité. Le groupe a sorti son premier album autoproduit, « ANTEDILUVIAN SCRIPTUM » en 2020, avec des sujets incluant les cultures mésopotamienne et sumérienne, l’Ancien Testament ou encore le mythe de l’Atlantide. Très peu de temps après la sortie de ce premier album, Omega a créé une trilogie mythologique basée sur le « Culte du Serpent » à travers le monde.




Le premier épisode vient de paraître, il s’appelle « LITANY OF IAH », et se déroule dans l’Egypte ancienne. L’album, dont la pochette a été conçue par Macchabée Artworks est sublime. Mais parlons musique à présent, car celle-ci est d’une rare intensité, des riffs tranchants, une froideur absolue, des ambiances prenantes et maîtrisées. Pour un premier disque c’est véritablement bluffant de maturité. On ressent une atmosphère glaçante et pourtant apportant à la violence de l’œuvre. L’intention de vous faire rencontrer un monde où règne une beauté saisissante mis en relief par un talent indéniable. Un concept album de ce niveau ne devrait pas vous échapper, à se procurer d’urgence !!!




Note : 19 sur 20

MikaHell




Pour aller plus loin :


Facebook : https://www.facebook.com/ObsidyenOfficial

Bandcamp : https://drowninginchaosrecords.bandcamp.com/album/litany-of-iah-2

jeudi 23 novembre 2023

ARTHROSIS (Death Thrash Metal) : la Chronique de Mi Kaël !


 

Groupe Marseillais, Arthrosis existe depuis 2013, va sortir une démo en autoproduction puis un Ep en 2017 «Skeletons of Damages » qui lui permet de gagner en notoriété dans le milieu. Un changement important de line-up, où il ne reste finalement qu'un membre fondateur (Jean Pierre Boissié/ guitare et chant), le groupe reprend vie avec de nouveaux musiciens de talents, réalise quelques dates puis le Covid brisant la dynamique, décide de sortir un album, enregistré dans le propre studio de Jay de Akiavel en 2021. Ce disque est sorti début 2023 et il était véritablement temps que je vous en parle !




Voici donc « Libri Septem », premier véritable disque d’un groupe de death metal qui prend ces racines dans le old school des 90’s mais avec une réalisation et un son assez moderne. Le mélange est bluffant d’intensité, la capacité à vous faire headbanger est constante. Une technicité remarquable mise au service des compositions et non à la démonstration, cela transpire de façon évidente un death/thrash qui se permet des plans limites prog. Le côté sombre indéniable est mis en balance justement par des mélodies accrocheuses qui restent en tête pendant un moment, croyez moi ! L’équilibre pas toujours évident a trouver entre passages lourds et rapides est parfaitement maîtrisé. Chaque titre a une âme propre et c’est vraiment jouissif d’entendre un disque à la fois homogène et pourtant apportant de multiples facettes.



Vous comprenez à présent pourquoi je ne pouvais pas passer à côté d’une chronique de ce disque impitoyable agrémenté d’une inventivité et d’une noirceur dévorante. Un premier opus avec une telle maturité dans la composition est vraiment bluffant d’authenticité. J’irais évidemment les voir en concert le plus vite possible, je vous conseille d’en faire de même, si vous me cherchez…je suis dans la fosse à prendre plaisir à voir jouer ces merveilleux titres en live !!!!

Note : 18/20

MikaHell




Pour aller plus loin : 


Facebook : https://www.facebook.com/arthrosis

Web : https://www.reverbnation.com/arthrosis?fbclid=IwAR0MLR48jdGXbHHdHsEPmup4R-HMsTZns2T13jGfuGWbr0V6RPZwHN7Dovo

Bandcamp : https://arthrosis.bandcamp.com/album/libri-septem


mardi 21 novembre 2023

PRIEURE (Black Metal) : La chronique de Colin !


          Enfin ! Enfin il est là le tant attendu premier essaie longue durée de Prieuré ! Si vous suivez assidûment ce que je baragouine en ces pages, ce nom ne vous est certainement pas inconnu, en effet je prends un soin presque affectueux à chroniquer, très modestement, chaque sortie du bébé de Sans-Visage depuis son premier triomphe avec « Nos Prières ». Jusqu'alors la qualité des sorties ne cessait de grimper, enchaînant avec brio les (trop) petits formats et faisant petit à petit monter l'attente de son album promis dans l'underground français. Mais alors que donne Prieuré sur album, loin de l'exercice plus simple du split ou du court EP ? Je ne chronique que ce que j'aime alors autant donner le verdict immédiatement : sans surprise, le brûlot est excellent.


          L’œuvre débute tranquillement par une intro qui pue la boue et la crasse d'obscures campagnes, aussi hypnotisante qu'elle met en haleine pour la suite, et quelle suite ! Sans-Visage dans la plus pure continuité des sorties précédentes nous délivre sa sauce bien à lui de black metal sans concession, carrément punk à bien des égards, enchaînant les riffs sauvages et les passages super groovy tout en les parsemant de moments de gloire absolue (on pensera à la fin de « Les deuss », de celle de « Armorique » ou à la section du milieu de « L'homélie du crapeau »). Il sort même la guitare acoustique, qui gagnerait sérieusement à être plus présente, sur une magnifique partie de « Le départ » (ainsi que plus discrètement sur « Les deuss »), on constatera en revanche avec un immense regret l'absence de la voix féminine qui faisait de rares et timides apparitions sur les sorties précédentes.




          Sans-Visage s'est aussi ici surpassé vocalement, on a toujours le droit aux traditionnels « dialogues » de voix qui semblent se répondre et s'interpeller mais les hurlements lointain de notre prieur national sont ici plus déchirés que jamais, on distingue également de plus en plus de variations de ton qui sont tout à fait les bienvenus (quasi DSBM sur certains passages de « L'homélie du crapeau » ou hyper rauque sur le très punk « Du haut de la tour »).


          Co-sorti par rien de moins que Purity Through Fire et Altare Productions, l'album est d'une immense qualité et très digeste et se remet dans le lecteur extrêmement facilement tant il comporte de passages géniaux, à se réécouter sans modération. C'est sans doute, en compétition avec le précédent EP, la sortie la plus personnelle de son auteur, tant dans les compositions variées que dans les textes et les ambiances. On saluera également l'excellent (comme d'habitude) boulot de mastering de Borie de la Combe Noire qui s'illustre une nouvelle fois.




          Courez vous le procurer en attendant la suite, qui, j'en met ma main à couper, sera encore meilleure tant Prieuré est un groupe prometteur qui en plus ne cesse de prouver par la qualité constante de ses sorties qu'il a une place particulière qui l'attend dans la scène française.




Pour aller plus loin :


Bandcamp : https://prieure.bandcamp.com/


A/ORATOS (Gnostic Black Metal) : La Chronique de Colin !

               J’affectionne particulièrement la scène black metal hexagonale, et pas uniquement parce que c'est la mienne. Non, elle es...