Je ne ferai pas l'affront de présenter de nouveau Prieuré en ces pages, toutefois je me
permettrai volontiers de chroniquer la dernière (discrète) sortie en date, un court EP d'une quinzaine
de minutes dont il faudra bien se contenter dans l'attente désespérée d'un éventuel premier album.
Sortie confidentiellement en nombre extrêmement limité et distribué seulement à un cercle
de connaissances plus ou moins proches, Magie, Ténèbres, Amertume nous a toutefois
gracieusement été postée sur Youtube pour le plus grand plaisir de nos oreilles abîmées. Plaisir oui,
car si Prieuré enchaîne les bonnes sorties et se paie en plus le luxe de partager les splits avec des
formations de très bon goût, le projet se permet aussi de vieillir comme du bon vin, chaque nouvelle
sortie surpassant la précédente en terme de qualité de composition.
Les quatre titres qui composent l'EP, inspirés de balades dans la vieille Bretagne, jouissent
ainsi tous de moments de gloire absolue, de ceux qui font écarquiller les yeux et remuer la caboche,
je pense ici par exemple au final épique de « Magie, Ténèbres, Amertume », au passage en voix
féminine (que le groupe devrait employer plus) sur « L'autre vie », du riffing punk quasi dansant de
«L'escalier » ou des envolées mélodiques de « La pluie ». Les riffs sont léchés tout en restant
systématiquement accrocheurs, l'ambiance est servie par de nombreux (mais brefs) passages
acoustiques et Sans-Visage se permet pas mal de variations sur les effets de guitare en arrière plan,
ajouts qui permettent d'ajouter de la profondeur aux morceaux et de leur donner cette identité bien
propre et reconnaissable.
S'il est, pour l'instant, impossible de se procurer ce petit bijou d'underground en physique, je
ne peux que conseiller de sauter sur l'écoute numérique de cet EP réussi, dans la parfaite continuité
des sorties précédentes et annonçant une potentielle suite plus intéressante encore, Prieuré étant à
mon sens l'une des formations de notre terroir à suivre au plus près.
C'est un nouveau format que nous vous proposons et il sera sûrement perfectible mais l'idée est de vous offrir des infos exclusives et en vidéo de ceux qui tirent vers le haut la scène extrême française depuis déjà de nombreuses années.
Une initiative de notre camarade Mi Kaël, que l'on nomme déjà en interne, le Drucker de l'Extrême, tant les invités prestigieux se bousculent pour le rejoindre sur son canapé.
1er invité, Julien Truchan de Benighted (mais aussi Néfastes !) qui nous fait l'immense plaisir de répondre à nos questions et cela en toute simplicité. Quelle classe de sa part !
Le nouveau brulot d' Old Black vient de voir le jour et c'est une véritable tuerie. Cette nouvelle pépite nommée "Vagabond Of Hell", co-produit par les deux excellents labels que sont Black Pandémie Prod et Acid Vicious, se doit d'être défendu comme il se doit.
Mi Kael s'est penché sur cet Ep, et vous propose sa chronique que vous pouvez retrouver, via le lien suivant : Chronique - Old Black - FBDG
Quelle fierté de vous présenter, aujourd'hui la chronique du nouvel album d' INEXISTENCE. Projet qui à chaque album devient de plus en plus grand et grandiose. Ce "The Shimmering Opal" est le plus abouti, à ce jour. Qu'est ce que nous réserve la suite du projet ? On a pas fini, de prendre du plaisir à écouter, ce groupe.
Le groupe vient tout juste de sortir leur première offrande, et c'est une véritable tuerie. Un album excellent qui ravira, les fans de Brutal Death. La seule chose à retenir pour ceux qui nous lisent est de foncer découvrir cette PUTAIN de formation.
La formation vient tout juste de rejoindre nos rangs, mais juste avant cela, leur deuxième Ep, est sorti. Il est donc très important de suivre ce groupe de très près, car leur Deathcore est une pure tuerie.
Retrouvez la chronique de leur deuxième Ep "The Dark Side Of Prohibition", rédigée par Mi Kael : Chronique - Murder Sermon - FBDG
1- Bonjour à vous, la formation Ayyur est-elle encore à présenter ? Nous vous laissons néanmoins le soin de le faire (année de création, membres, pays, etc…) (CB)
Fondé en 2007 à SOUSSE, Tunisie, au début, c'etait un projet personel, j'ai commencé à enregistrer en utilisant des équipements analogiques et avec le temps le projet a évolué et d'autres membres on rejoint pendant des périodes et des dates différentes.
2- Evidemment, on ne peut s’empêcher de vous demander comment est-il possible de trouver une formation Black Metal en Tunisie, admettez, que cela n’est pas courant ! Comment est née cette passion pour ce genre ? Comment est perçu votre musique dans ce pays ? Existe-t-il d’autres formations dans votre genre ? (CB)
Le Metal n'est pas quelque chose de courant en Tunisie, il y a des petits shows qui sont organisés principalement dans la capitale TUNIS, des groupes et des projets qui sont actives mais ca reste restreint.
Tout a commencé avec mon groupe de Black Metal, Lord Ahriman, nous étions active dans la scène underground et on a joué plusieurs fois en live entre 2005 et 2008. Ensuite, LORD AHRIMAN s'est divisé et moi, j'ai continué avec AYYUR.
Il y a des projets Tunisiens qui ont deja produit des realisations, je cite BROOD OF HATRED, CAGED BASTARD, I THE INTRUDER...
3- La formation a plus de 15 ans d’existence et pourtant, vous sortez seulement votre 1er album en 2023 après une série de Demo, Split et EP. Pourquoi ce laps de temps ? (CB)
Fondé en 2007, ce n'était pas facile a cette époque de produire de la music, il y avait un manque énorme de matériel indispensable pour la création musical, on mettais tous l'effort et les ressources pour produire des mini réalisations correctement, au lieu d'éditions complètes.
4- Le 7 avril est donc sorti l’album Prevail. Qu’incarne-t-il pour vous ? Quels sont les thèmes évoqués ? (CB)
Effectivement, Prevail est sorti le 7 Avril, et ca représente tout simplement un message de force pour moi, quoi qu'il arrive, on doit résister et persévérer en tant qu'humain, y'a pas d'autres choix.
5- Les pochettes de Ayyur sont toujours très soignées. Choisissez-vous toujours le même artiste ? Pour Prevail, qui en est l’auteur ? (CB)
Je connais quelques artistes, ils sont des amis proches pour la plupart, on écoute ensemble les compositions et les maquettes et selon la vision et le résultat recherché, l'artiste commence a en travailler.
6- A combien d’exemplaires est-il distribué ? Plusieurs labels interviennent d’ailleurs pour ce 1 er opus. Pourquoi ce choix ? Mon petit doigt me dit qu’une version Vinyle de l’album y est pour quelque chose ! (CB)
L'album est limité à 300 exemplaires pour le CD, 25 pour la cassette et 100 pour le Vinyl, c'est une collaboration entre 4 labels y compris le tout nouvel label personnel qui est Hidden Rooms Recordings.
7- Sera-t-il possible de vous voir sur scène défendre Prevail ? En Europe ? Tunisie ? Est-ce l’une de vos ambitions ? (CB)
Ca sera difficile de jouer en live, puisqu'il n'y a pratiquement que moi qui compose et qui enregistre pour AYYUR, SHAXUL aussi qui s'occupe de la batterie et qui réside dans un pays étranger, la France, logistiquement c'est impossible, peut-être un jour.
8- Avez-vous une idée de votre popularité en France ? Est-ce un objectif pour d’être reconnu dans ce pays ? (CB)
Je reçois pas mal d'ordre depuis la France, mais l'US et l'Allemagne restent les pays depuis lesquelles je reçois plus de commandes.
9- Suivez-vous la scène Black française ? Quelles formations attirent votre attention ? (CB)
J'écoute rarement de nouveau groupe aujourd'hui mais le groupe français qui m'a marqué le plus auparavant, c'etait Nehëmah.
10- Si la formation Ayyur devait se résumer en une citation, proverbe, … Laquelle symboliserait le mieux le groupe ? (CB)